samedi 16 avril 2016

Les images sont si loin des berges du réel


Les témoins d'une façon générale et les photographes en particulier habillent le Limousin et la Marche en particulier, de vêtements tristes, voire ténébreux. La bonne foi peut invoquer le brouillard (collant comme les images) qui empêcherait de voir les couleurs. La mauvaise foi, quant à elle, oublie que ce phénomène affecte aussi le Canada, par exemple, présenté invariablement avec ses atours d'or et de feu. 
Inutile d'aller chercher le gris ailleurs que dans les âmes des commentateurs. Ce gris circule et décide qui doit l'accompagner dans la mélancolie.
En photographiant le pays de mon enfance, j'ai moi-même rappelé cette formule rabâchée, tout comme les deux invités d'Itinéraire des Photographes Voyageurs 2016 : Anne Lise Broyer (texte série Vermillon) et Olivier Gouéry . Dans le texte de présentation du travail de ce photographe, il confesse : "L’appareil ne me précède pas. Quand j’ai assez d’images en tête, je pars prendre les photos." 
Il s'agit bien ici de l'organisation d'une preuve à charge ! 
Ci-dessous les images de la contestation.










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